Convié sur France 3 le 27 décembre dernier pour donner son avis sur les derniers événements survenus en Corse, le président de l’assemblée des musulmans de Corse, du moins c’est ce qu’il prétend être, nous amène déjà à poser une question, les musulmans de Corse sont-ils au courant de l’existence même de cette mystérieuse « assemblée » ?
Donc après avoir été le faux imam d’Auxerre le voilà devenu Corse, décidément Rachid Birbach peut se transformer à souhait, un vrai usurpateur professionnel. Si l’imposture était un art, Birbach excellerait dans ce domaine. Ses démêlés avec la justice après s’être proclamé imam d’Auxerre ne lui auront pas servi de leçon, puisqu’il s’est empressé de s’introniser «Imam conférencier», un titre pompeux à défaut d’officier dans une vraie mosquée.
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Comme à l’accoutumée, France 3 à l’instar de ses confrères optent pour les interviews ciblées lorsqu’il s’agit d’Islam ou de musulmans. Faire appel aux pseudo musulmans désireux surtout de caresser dans le sens du poil et faire plaisir aux médias sont la seule possibilité de voir un minois basané affiché au journal de 20h.
Après avoir craché son venin sur les musulmans de Corse et de Navarre, Rachid Birbach n’a cependant pas fait la Une du journal parlé de France 3. Son interview a tout simplement été retirée du Replay à la demande de la présidence de France Télévisions.
Les roulements de tambour sont de mise, que s’est-il donc passé ? Birbach aurait-il été trop conciliant à l’égard de la communauté musulmane, alors que France 3 espérait le contraire ? Officiellement non, au-delà de son interview qui est passée à la trappe, c’est l’édition complète du journal de la soirée qui a disparu du site.
Stéphane Sitbon-Gomez, directeur de cabinet de Delphine Ernotte, est à l’origine de la suppression de l’édition controversée, en cause le passé de l’imam aucunement représentatif de la communauté musulmane de France.
France 3 par le biais du directeur de cabinet aurait tout simplement préféré prévenir que guérir. Les éventuelles réactions virulentes de la communauté musulmane, voire les potentielles plaintes de l’Union des Organisations Islamiques de France seraient la cause de la décision de France Télévision.
On ose à peine imaginer ce que comportaient les déclarations de l’imam de pacotille pour que France Télévisions décide d’elle-même de supprimer l’interview.
Mais la vraie raison ne serait-elle pas plutôt le piège dans lequel s’est précipité la rédaction de Soir 3, bernée par le prétendu «président de l’assemblée des musulmans de Corse» qui ne représente que lui-même ?
Un camouflet de taille pour une chaîne du service public qui sélectionne avec soin les musulmans qui honorent de leur présence les plateaux télé, ils doivent être si possible porteurs d’un discours calomnieux à l’égard de leurs compatriotes, du moins tant qu’ils n’usurpent pas une fonction imaginaire.
Finalement l’imposteur aura servi au moins à une chose, mettre en évidence une autre sorte d’imposture, celle du système médiatique français.
