L’idée qui veut que les musulmanes soient les seules à exiger des plages exclusivement réservées aux femmes, est fausse. Certaines occidentales, fatiguées des regards appuyés de la gente masculine, alors qu’elles déambulent sur les plages, les a poussés à exprimer le même souhait que les femmes musulmanes.
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La plage de Pedocin en Italie propose déjà depuis plus d’un siècle une plage scindée en deux parties, l’une destinée exclusivement aux femmes et l’autre aux hommes. Séparé par un mur haut de trois mètres s’enfonçant sur plusieurs mètres dans la mer, chacun peut jouir de son espace en toute quiétude.
Pour une petite participation de 0,80 € par personne, les amateurs sont nombreux, tant pour les femmes que pour les hommes. Loin de la polémique dont sont victimes les musulmanes, les italiennes bronzent et nagent tranquillement. La partie réservée aux femmes accueille aussi les enfants de moins de 12 ans.
Une idée qui séduit de plus en plus le monde arabo-musulman, où les plages non mixtes ont fait leur apparition depuis le lancement du «tourisme-halal», où la Turquie a été l’un des précurseurs avec sa première plage non mixte dans la région d’Antalya.
Les marocaines ne sont pas restées sourdes à cette nouvelle vague de pudeur, des tangéroises ont lancé une page Facebook demandant aux responsables de leur accorder une plage réservée aux femmes.
Nous espérons que leur demande sera entendue, acceptée et réalisée.
