Les pourfendeurs de l’Islam ont gagné du terrain ces derniers mois et c’est bec et ongles qu’ils luttent et tentent de dénigrer par tous les moyens l’Islam et les musulmans. Critiques, préjugés, accusations rien ne sera épargné aux musulmans qui vivent de plus en plus mal cette ambiance électrique qui frôle l’hystérie.
Comment faire comprendre aux nostalgiques de l’époque ségrégationniste qu’aujourd’hui il faut compter avec le multiculturalisme qui a fait la richesse de la France. Les arabes qui tiennent une part non négligeable dans ce droit d’appartenance, continuent à être considérés comme des citoyens de seconde zone n’ayant qu’un seul droit, celui de se taire et de se faire le plus discret possible.

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Journaliste et grand reporter au Monde, Florence Aubenas était invitée de France culture le 12 septembre dernier, lors de l’émission elle a donné une définition très juste de l’« arabité » en France. Elle estime notamment que la France doit reconnaître sa part d’arabité :
« Quelque chose est très frappant en France, c’est que la seconde langue en France c’est l’arabe. Il y a des millions de personnes qui parlent l’arabe en France. Ils parlent l’arabe comme des millions de personnes aux Etats-Unis parlent espagnol et on ne remet pas en cause pour autant le fait que les Etats-Unis soient bien les Etats-Unis, que la culture anglo-saxone y reste majoritaire. En France, il y a une part d’arabité qui est dû à notre propre histoire (…) la France doit reconnaître sa part d’arabité comme elle reconnaît sa part de toutes les cultures qui l’ont façonnée, des cultures méditerranéennes qui sont venues d’Espagne et d’Italie à certains moments d’Europe de l’Est, d’autres moments et ça fait partie de notre pays (…) »

Florence Aubenas a compris plutôt que de focaliser ses craintes et ses angoisses à l’idée de perdre son identité, la France aurait tout intérêt à s’ouvrir vers ses citoyens quelles que soient leurs origines ou confession et de se donner une priorité dont l’objectif serait de vivre ensemble en parfaite harmonie, au lieu de créer des tensions qui handicapent la bonne marche du pays. Un fantasme qui se réalisera peut-être un jour.

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