Le match de deuxième tour préliminaire d’Europa League entre Charleroi et le Beitar Jérusalem a eu lieu jeudi à Charleroi en Belgique. Les autorités mises sous pression par l’arrivée des hooligans israéliens, connus pour mettre à feu et à sang tous les endroits par où ils passent, n’en menaient pas large ce jeudi soir.
Fidèles à leur réputation, les israéliens avaient déjà déclenché, la veille du match, une bagarre générale dans le centre ville avant que les forces de l’ordre ne les reconduisent manu militari à leur hôtel.
[Ne manquez plus aucune info et rejoignez vite HBK sur Facebook en cliquant ICI ! ]
Proches du nationalisme israélien et du Likoud, les hooligans du Beitar, nommés «La Familia» se caractérisent par leur haine des Arabes et des musulmans, avaient déjà défrayé la chronique dans l’avion vers Amsterdam, ou imbibés d’alcool ils ont agressé certains passagers de l’avion.
La police de Charleroi était sur le qui vive, redoutant un affrontement avec la nombreuse population maghrébine de la ville. 1000 fans israéliens étaient attendus, alors que 600 places ont été vendues. A peine le coup d’envoi lancé que des fumigènes étaient jetés dans le stade, interrompant temporairement le match, un boulon a même été balancé à la tête du gardien carolo Nicolas Penneteau. Plusieurs joueurs du club ont été expulsés face à la violence de leur jeu.
Eli Tabib, le propriétaire du club israélien honteux du comportement des supporters a déclaré dépiter « J’ai honte et je suis choqué par le comportement d’une partie du public. Le monde entier a vu l’horreur de ce «horror show» embarrassant mené par le même groupe radical » (ynetnews.com)
Il a poursuivi toujours aussi remonté « Ce soir (jeudi) marque la fin de mon rôle dans le football israélien et en particulier avec le Beita Jérusalem ». Propriétaire du club depuis 2013, il avait été victime d’un coup de feu en mars dernier, et c’est sans regret qu’il compte se défaire du club maudit.
Six des hooligans du groupe sont en détention car soupçonnés d’avoir brûlé vif un enfant palestinien l’été dernier. Une équipe et des supporters arrogants et violents dignes ambassadeurs d’un pays à leur image.