André Azoulay est le conseiller actuel du roi Mohammed VI, avant cela il avait servi aux côtés de feu S.M. le Roi Hassan II durant de longues années.
Personnage controversé pour certains et fidèle au Royaume pour d’autres, il ne laisse personne indifférent.
En 2012, l’écrivain et essayiste juif marocain Jacob Cohen accuse André Azoulay de servir les intérêts d’Israël et de travailler avec le Mossad, les services secrets israéliens. Dans son livre “Le printemps des Sayanim”, Cohen met en exergue le lien étroit entretenu entre le conseiller du roi et Israël, une accusation que le principal intéressé s’empresse de dénoncer.
[Ne manquez plus aucune info et rejoignez vite HBK sur Facebook en cliquant ICI ! ]
Ce natif d’une famille de juifs marocains est le père de la ministre française de la culture, Audrey Azoulay, et si l’on s’en réfère à sa biographie, l’homme semble très actif dans le domaine associatif juif. En 1974, il crée à Paris le groupe “Identité et Dialogue”, une organisation d’intellectuels juifs appelant à la création d’un Etat Palestinien vivant en paix au côté d’Israël.
Loin d’avoir pu mener à bien cette mission, André Azoulay semble avoir un peu perdu la motivation des premiers jours face au marasme engendré par le conflit israélo-palestinien.
Lors d’un colloque du Forum euro-méditerranéen des jeunes leaders vendredi dernier, il a affirmé que « la tragédie palestinienne est au cœur des réflexions » du Royaume.
« Tant que le peuple palestinien sera dans la situation actuelle, je suis un être amputé, mutilé, en danger de mon judaïsme. Comment est-ce que je peux être juif tant que le peuple palestinien n’a pas retrouvé sa liberté, sa justice et sa dignité et vivre dans son Etat a côté d’un Etat israélien ? », a-t-il déploré.
Le Forum euro-méditerranéen des jeunes leaders est organisé par l’ambassade de France au Maroc, en partenariat avec l’ONG “Marocains pluriels” et l’association Essaouira-Mogador.
Il est parrainé par l’ancienne ministre française de la Justice et pro-palestinienne, Elisabeth Guigou, présidente de cette fondation ainsi que par André Azoulay.