Ce lundi 7 novembre s’est ouvert à Marrakech la 22ème conférence des Nations Unies sur le climat, la COP22. 195 pays se réunissent un an après l’adoption de l’accord pour limiter le réchauffement climatique mondial.
Les plus grands pollueurs de la planète vont devoir prouver que l’accord entériné à Paris en 2015 n’est pas qu’une vague promesse, chacun aura pour lourde tâche de convaincre qu’il fera le nécessaire pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
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Mais avant même l’ouverture de la conférence, le Maroc était en proie à une vive agitation par suite de la découverte du drapeau israélien flottant tranquillement sur le lieu qui doit abriter la COP22.
Plusieurs personnes se sont indignées de la présence du drapeau israélien, estimant que cela porte atteinte à leur « arabité » et s’étonnent que les autorités marocaines aient pu permettre une telle provocation.
La présence du drapeau de l’état hébreu dans un pays musulman a poussé nombre d’associations à sortir de leur réserve pour dénoncer la provocation.
Taher Charif, un militant associatif de Marrakech dénonce une présence dérangeante du symbole d’un « Etat destructeur de la nature et des hommes », hormis les assassinats de Palestiniens, il fait allusion aux vols des ressources naturelles palestiniennes, que ce soit les installations de dessalement de l’eau de mer ou encore les explorations de gaz naturel aux larges des côtes palestiniennes.
Khadija Abnaou de l’Association marocaine des droits de l’homme a pour sa part déclaré à Hespress, rejeter toute forme de normalisation avec l’Etat sioniste, ajoutant qu’il faudrait sans tarder légiférer dans ce sens.
En réponse au déferlement de critiques, un officiel marocain chargé du suivi des préparatifs de la COP22 a souligné que le Maroc n’est pas responsable de l’organisation de l’événement, la gestion en incombe à l’ONU.