L’affaire débute en 2011, lorsqu’un responsable du Mouvement juif libéral de France (MJLF) porte une grave accusation à l’encontre du rabbin Daniel Fahri devant le parquet des mineurs du tribunal de grande instance de Paris. Le rabbin aurait abusé sexuellement d’enfants quelques années plus tôt. En 2012 c’est au tour d’une jeune femme de 33 ans qui accuse d’« agression sexuelle d’une mineure de moins de 15 ans par personne ayant autorité ». L’époque des faits remonte à 1990, la jeune femme n’avait alors que 11 ans.

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Suite aux diverses plaintes le co-fondateur du Mouvement juif libéral de France (MJLF) est placé en garde à vue puis mis en examen, avant de ressortir libre de son audition sous contrôle judiciaire. Le rabbin avait nié en bloc ces accusations.

Le fait divers provoque néanmoins une onde de choc dans la communauté juif qui voue un profond respect au rabbin, qui a institué la lecture de tous les noms des déportés juifs de France, chaque année.

Au bout de 3 années d’investigation le verdict est tombé, le rabbin Fahri a finalement bénéficié d’un non-lieu pour agression sexuelle sur mineure. Le juge d’instruction Jean-Louis Jouve a estimé insuffisants les éléments à charge contre le rabbin.

Daniel Fahri est le père de Gabriel Fahri, rabbin lui-aussi, qui avait défrayé la chronique en 2003, pour avoir affirmé être victime d’une agression antisémite alors que les enquêteurs le soupçonnaient de s’être infligé lui-même les blessures.
Faute de preuve d’un prétendu agresseur, les enquêteurs ont classé sans suite l’affaire.

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