La langue arabe, très développée dans les arts d’Islam ainsi que dans la littérature et la poésie, est pourtant malmenée dans le monde actuel, en raison de la manipulation médiatique autour des attentats projetés par des “arabo musulmans” qui utiliseraient cette douce langue au profit de leur crime abject.
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Dans une région rurale de Virginie (Etats-Unis), une professeure de géographie a assigné un devoir de calligraphie arabe à ses lycéens dans le cadre de son cours sur les religions du monde. A cette occasion, l’enseignante a demandé à ses élèves de recopier la shahada (profession de foi islamique). La consigne était la suivante:
« Voici la chahada, la profession de foi islamique, écrite en arabe. Dans l’espace ci-dessous, essayez de la copier à la main. Cela devrait vous donner une idée de la complexité artistique de la calligraphie .»
Un devoir anodin qui a pourtant provoqué un tollé du côté des parents d’élèves, qui y ont vu une tentative de prosélytisme. L’établissement a alors reçu un déluge de plaintes (exigeant la démission de l’enseignante) et de menaces, si bien que l’école a fermé ce vendredi 18 décembre.
Pour sa défense, l’enseignante a expliqué que l’exercice provenait d’un manuel sur les religions du monde, selon la chaine CNN. Ainsi, « un extrait différent et non religieux sera utilisé pour la leçon sur la calligraphie arabe », selon un communiqué officiel du district.
La paranoïa post-attentats a atteint un seuil de non retour, au point de susciter la peur du musulman, espèce à éradiquer à tout prix.
