Lors des 1ère et 2ème éditions de «Welcom Palestine», respectivement en 2011 et 2012, les militants voulant se rendre en Palestine en passant par Tel Aviv, se sont vus refuser l’accès à l’embarquement à Zaventem en Belgique. Ils avaient alors manifesté leur mécontentement en bloquant les accès aux contrôles d’identité.
Dimanche 23 février 2015 le même scénario s’est reproduit dans le hall de départ de Brussel Airport. Comme les années précédentes, «Israël» a mis la pression sur les compagnies aériennes et les autorités belges exigeant l’interdiction aux amis du peuple palestinien de se rendre en «Israël» .
Jan Dreezer de Solidarité Palestine et initiateur de la mission «Welcome Palestine» ne décolère pas.
«Quelques 80 personnes qui avaient réservé via Brussels Airlines, n’ont pas pu embarquer ainsi qu’une quinzaine d’autres qui voyageaient via Lufthansa et Swissair vers Israël. Nous exigions que ces personnes puissent effectivement voyager mais ça n’a évidemment pas été autorisé. Israël a clairement mis la pression sur ces compagnies aériennes et le gouvernement belge a, de manière regrettable, coopéré à cette intimidation» a-t-il déclaré.
Comme pour les précédentes éditions, les manifestants se sont révoltés face à cette injustice en bloquant les guichets d’enregistrement. La police présente sur les lieux les a interpellés pour violations de la loi relative à la navigation aérienne.
En France, ce sont une dizaine de militants pro-palestiniens qui ont été refoulés aux enregistrements par les compagnies Lufthansa et Swiss Air, après qu’une liste leur soit parvenue des «personnes indésirables» de l’état sioniste.
Quatre militants ont cependant réussi à atterrir à Tel Aviv, mais ils ont été immédiatement interceptés. Le porte-parole de la police israélienne, Micky Rosenfeld a déclaré « Nous avons interpellé quatre militants arrivés par un vol El-Al (la compagnie aérienne israélienne, NDLR) en provenance de Paris. Ils sont interrogés et seront ensuite expulsés vers leur pays d’origine ».
La mission aux multiples objectifs, est destinée, notamment, à dénoncer l’occupation israélienne, à inaugurer une école internationale à Bethléem, mais surtout rencontrer le peuple palestinien qui vit dans une prison à ciel ouvert, sans possibilité de s’en échapper.