Omran est devenu à lui seul, l’emblème du génocide perpétré en Syrie depuis 2011.
Ce petit garçon de cinq ans est sorti avec courage et dignité des décombres de sa maison située dans les faubourgs d’Alep à Qaterji et bombardée par des raids aériens de l’armée russe ou du régime de Bachar Al Assad.
Blessé à la tête il est installé au fond d’une ambulance sur un siège où il reste mutique sans pleurer.
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Ses pieds ne touchent pas le sol et il arbore un visage sidéré comme s’il avait encore du mal à croire qu’il soit encore en vie.
Une image poignante qui fait le tour du monde entier et a fait la Une des plus grands journaux comme le «New York Times», «Times», «Guardian», ou «El Pais».
Dans le journal télévisé, la journaliste de CNN Kate Bolduan, tente de faire le récit de l’horreur de cette attaque. Malgré son impartial professionnalisme et sa tentative de retenir ses larmes, l’image de ce petit garçon lui fait perdre tous ses de ses moyens.
Personne ne peut rester indifférent au regard choqué de cet enfant couvert de poussière et de sang.
Le petit garçon a été soigné à l’hôpital M10 d’Alep et a pu sortir de l’établissement. Les sept membres de sa famille sont miraculeusement en vie. Omran a pu échapper à la mort mais il ne regagnera jamais son domicile réduit en gravats par les attaques incessantes. Il reste le symbole des souffrances du peuple syrien.
De nombreux montages mettent en scène Omran devenu la figure emblématique d’une guerre où des milliers d’enfants sont tués et blessés depuis le début de cette guerre il y a cinq ans.
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