Le 25 février 1994 avait eu lieu l’odieux massacre dans la mosquée d’Ibrahim, connu pour abriter le Tombeau des Patriarches aussi partagé par les juifs, à Hébron (Al Khalil en arabe).
En plein mois du Ramadan, c’est près de 29 Palestiniens qui avaient été assassinés que 125 autres personnes avaient été blessés par balles.
Le tueur n’était autre que Baruch Goldstein, un colon israélien qui fut membre du parti d’extrême droite Kach. Maîtrisé par des fidèles de la mosquée, il avait alors été battu à mort.
Baruch Goldstein, un individu qui ne mérite pas qu’on lui rende le moindre hommage. Il en va autrement pour la Ligue de défense juive (LDJ), qui a décidé de faire l’éloge de cet assassin sur son compte twitter.
Assassin pour nous, un « héros » pour eux, Baruch Goldstein était un médecin qui refusa en 1985 de soigner un Palestinien blessé par un soldat israélien: « Menacé de passer en cour martial, il fit une déclaration où il dit: Je ne suis pas disposé à soigner des non-juifs. Je ne reconnais que deux autorités religieuses : Maïmonide et Meir Kahane », dirigeant du Kach assassiné en 1990.
« Des cérémonies commémoratives auront lieu en son honneur, comme chacune des années passées, dans le cimetière de Kiryat Arba », la colonie d’Hébron dont le tueur était originaire. Voilà comment conclu tranquillement la LDJ, cette milice terroriste qui se distingue en France par ses discours à la haine et ses actions non condamnées.