Un tout nouvel amendement a été adopté ce vendredi concernant le prélèvement d’organes. Comme ce fut le cas auparavant, il ne sera donc plus question de demander aux proches du défunt si ce dernier avait exprimé un quelconque souhait. Dès lors, ce prélèvement sera légalement et automatiquement la « norme » par défaut, selon le site ContrePoints.

Cet amendement, déposé par le Professeur Jean-Louis Touraine et Michelle Delaunay agit en conséquence d’un nombre insuffisant de greffons disponibles (les donneurs n’ayant pas expressément donné leur consentement n’étant pas prélevés), il a été envisagé qu’une loi imposant le contraire ferait mathématiquement augmenter leur nombre (+25% selon le député) : il faudra donc signaler officiellement qu’on refuse de donner ses organes pour être assuré de l’intégrité de son défunt corps.

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Ainsi, les proches ne seront plus consultés mais seulement informés du prélèvement et ne devraient pas être en mesure de le refuser. Selon Jean-Louis Touraine, cela éviterait aux familles de se poser un cas de conscience dans un moment difficile de deuil. Encore une fois, c’est “pour notre bien”…

Que le prélèvement d’organes puisse sauver des vies est indéniable. Néanmoins, peut-on le rendre obligatoire sous ce seul prétexte, et ne plus laisser aux proches ou au défunt le “bénéfice” du doute ou de la réticence ?

En d’autres termes: votre propre corps ne vous appartient plus. Voilà une triste réalité qui fait écho au politique constructiviste de ce gouvernement…

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