La situation économique et sociale dans l’enclave Palestinienne est proche de l’explosion, la population survit dans une précarité totale, manque d’eau et d’électricité sans compter les produits de première nécessité.
Gaza vit sous respirateur artificiel que les aides financières de l’union européenne maintiennent en état de marche, le taux de chômage dépasse de loin toutes les statistiques mondiales et les rares terres cultivables que possèdent encore certains Palestiniens sont vandalisées ou volées par les colons.
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Alors lorsque la célèbre marque Coca-Cola s’implante dans l’enclave palestinienne avec à la clé 1.000 emplois, cela peut sembler être une bonne chose pour la population locale.
Mais à y regarder de plus près, on se demande qui des Palestiniens ou de la célèbre marque profitent le plus de cette implantation ?
Pour produire la boisson gazeuse il faut une quantité d’eau non négligeable alors que Gaza manque cruellement d’eau. Même si la multinationale dispose de sa propre installation de purification d’eau, elle est néanmoins obligée de puiser dans les maigres réserves des nappes phréatiques Palestiniennes.
On peut dès lors comprendre la polémique suscitée par l’arrivée de l’usine, une majorité de Gazaouis dénonce une trop grande consommation d’eau dans un territoire où l’embargo israélien ne permet d’y accéder que très difficilement.
90% de l’eau est impropre à la consommation, la population doit dès lors se partager les 10% restants et acheter de l’eau en bouteille alors qu’elle n’a que peu de moyens.
Finalement l’investissement gazaoui de la marque peut s’expliquer par la campagne de boycott BDS qui a contribué à faire baisser ses ventes. Une stratégie qui l’aiderait à redorer son blason auprès des sympathisants de la cause palestinienne.
Pour rappel, Coca-Cola Israël est implanté sur des terres Palestiniennes nettoyées ethniquement de sa population, la firme possède 40% du marché de l’eau en Israël, cette eau achetée par les Palestiniens à cause de l’embargo israélien. Sans compter qu’elle sponsorise de nombreuses associations sionistes ainsi que l’armée israélienne.
