Le boycott des produits israéliens porte véritablement ses fruits : en 2014, les ventes ont dégringolé à 2,9 milliards de dollars contre 3,4 milliards de dollars en 2013, à en croire les statistiques israéliennes.
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Selon la Banque mondiale, seul le boycott des Palestiniens pourrait coûter très cher à Israël, soit des centaines de millions de dollars.
La Cisjordanie et la bande de Gaza s’avèrent être le premier marché en termes d’exportations pour Israël, empêchant la production et l’exportation de nombreux produits par les Palestiniens.
Ces interdictions concernent l’agriculture et l’industrie palestinienne sans compter le vol de terres agricoles, le déracinement des oliviers, le blocus de Gaza, et le chômage qui touche la moitié de la population (bâtiment, pêcheurs, agriculteurs de la zone tampon…), nous informe le site d’Oumma.
S’ajoutent également les bombardements de l’armée israélienne qui ont détruit 247 usines et 300 structures commerciales pendant le nettoyage ethnique de l’été 2014.
