En parallèle au génocide palestinien, l’Etat colonial sioniste mène une lutte raciste contre les juifs de couleurs noirs.
Le chef de la police israélien Roni Alsheikh considère que les Éthiopiens sont « naturellement suspects ». Selon le chef de la police, les Falashas, comme les autres immigrés, les Arabes israéliens et les Palestiniens de Jérusalem-Est, tombent plus fréquemment dans la délinquance.
Une attaque dirigée vers la communauté éthiopienne juive considérée comme une ethnie néfaste à l’équilibre du système israélien.
Cette stigmatisation raciale a été proclamée lors du congrès de juristes de Tel-Aviv, où le chef de la police a pris la parole en déclarant: « Toutes les études criminologiques du monde le prouvent : les immigrés sont plus souvent impliqués dans des affaires criminelles que les autres et ce n’est pas surprenant ».
La communauté éthiopienne a aussitôt réagi par le biais d’un député éthiopien qui a affirmé ouvertement que: « Le chef de la police reconnaît ouvertement qu’Israël est un pays raciste ». Le député éthiopien réclame également des excuses publiques de la part de Roni Alsheikh.
Malgré les tentatives de rectification de la police, la bavure est consommée et l’intolérance haineuse d’Israël est révélée au grand jour.
Depuis plusieurs années, les 135.000 Éthiopiens peuplant l’Etat hébreu vivent avec une police qui multiplient les agressions et les insultes à leur encontre. Malgré que 50.000 éthiopiens soient nés sur le sol volé à la Palestine, l’entité sioniste refuse de les considérer avec égalité et fraternité.
Cette polémique rappelle étrangement la situation des Français musulmans accusés de terroristes et de criminalité par des responsables politiques régentée par les attentes sionistes.