Face aux accusations fusant de toutes parts, l’Islam est décrié et malmené, les musulmans, le Saint Coran sont attaqués et souillés par la médisance. Hormis les médias qui tiennent un rôle prépondérant dans cette chasse aux sorcières, le quidam ne connaît pas grand-chose de l’Islam ou encore des musulmans, excepté ce qu’il entend en boucle sur les chaînes de télévision.
Pour tenter de confirmer ou d’infirmer ce que nous entendons à longueur de journée, un ingénieur américain s’est donné pour mission d’analyser les trois ouvrages sacrés en procédant de la manière la plus objective possible.
Alors pour ce faire, il a conçu un logiciel d’étude de documents habilité à énumérer la répétition d’un champ lexical et de révéler précisément les «tendances» du vocabulaire selon Metronews.
Les conclusions de l’analyse ne seront pas du goût des habituels détracteurs de l’Islam car contrairement aux idées imposées par les médias qui souhaitent à tout prix faire de l’Islam, une religion de haine et de violence, il s’avère qu’il n’en est rien.
Tom Anderson, ingénieur développeur new-yorkais a donc lancé une analyse comparative rigoureuse de la Bible, du Coran et de l’Ancien Testament afin de mettre en lumière, lequel des trois livres saints est le plus «violent».
Le logiciel d’analyse Odin Text va « aider les chercheurs dans leurs études » explique le site d’information, car il « scanne froidement le contenu d’une œuvre », sans tenir compte des préjugés, des a priori d’ordre religieux ou ethnique qui ont été occultés intentionnellement.
Les sentiments mis en exergue sont la joie, la colère, le dégoût, la tristesse, la peur, l’anxiété, la confiance et l’attente, une série de mots-clés qui sera analysée par OdinText.
Le premier la «colère» prédomine dans la Bible, la «joie» se retrouve surtout dans le Coran, comme la confiance et la peur. Pour les notions de tristesse, de surprise et de dégoût, ils se répartissent équitablement la Bible et le Livre Saint. L’ «amour» semble toutefois légèrement plus présent dans la Bible avec 3% contre 1,9 % dans l’Ancien Testament et 1,26% dans le Coran.
Venons-en maintenant aux termes qui font trembler dans les chaumières, la «violence», le «meurtre» et la «destruction», que l’on retrouve à 5,3% dans l’Ancien Testament contre 2,8% dans le Nouveau et seulement 2,1% dans le Coran. La notion d’ «ennemis» semble être de l’apanage de l’Ancien Testament.
Concernant le «pardon» et la «grâce», ils sont beaucoup plus évoqués dans le Coran (6,3% contre 2,9% dans le Nouveau Testament et 0,7% dans l’Ancien Testament), une supériorité due à l’adjectif «Miséricordieux» associé à de nombreuses reprises à Allah.
Une étude intéressante qui pointe du doigt la calomnie dont est victime l’Islam et qui prouve, si besoin en était, que les incriminations ne reposent sur rien mais se basent fondamentalement sur des thèses populistes et racistes répandues bien injustement.