Comment pourrait s’intituler la création du groupe terroriste Daesh ? Peut-être la plus grande escroquerie de ce 21ème siècle ? Certains se sont penchés sur l’acception du terme brandit tel un étendard par toute la clique médiatique.
Pour Nestor Pridame, pseudonyme d’un professeur de Lettres et de Philosophie d’un lycée à majorité musulmane, l’emploi des termes concernant Daesh est loin d’être anodin puisqu’ils sont pour la plupart destinés à donner une image négative de l’Islam.
L’«Etat islamique», terme privilégié par les médias, assimilé à une organisation terroriste donne toute l’ampleur du message souhaité et transmis par la classe politico-médiatique dans le but de créer la confusion dans l’esprit de chacun. Porter préjudice à l’Islam et aux musulmans semble être le mot d’ordre actuel. Pour ce professeur émérite, Daesh jouerait un grand rôle dans cet objectif sournois.
D’après lui, El Baghdadi souhaite rallier à sa cause un grand nombre de musulmans Sunnites, et pour cela il n’hésite pas à diaboliser les musulmans, en tuant, violant, pillant etc… afin de provoquer la peur du musulman par le monde occidental et se sentant rejetés, les musulmans n’auraient d’autre possibilité que d’adhérer à la «secte» terroriste.
Sous les termes fallacieux comme «Etat Islamique», «islamisation», «Islam radical», «Djihad», «Maghreb islamique» etc… le mot «Islam» est le trait d’union qui incite à penser que ces pseudo-musulmans pratiquent un Islam pur et dur en suivant les préceptes islamistes. De là, à manipuler le commun des mortels en le laisser croire que l’Islam n’est enrobé que de violence et le tour est joué !
A contrario, les musulmans dits «modérés» pourraient passer pour les gentils, dociles, à la conviction religieuse conforme à la pensée occidentale, modernes, civilisés donc appréciés de l’occidental.
Ne nous leurrons pas, il n’existe pas d’Islam «modéré» ou d’Islam «extrémiste» comme on veut nous le faire croire, il n’existe qu’un seul Islam, vrai, pacifique, authentique et des musulmans pieux, pratiquants, intelligents qui n’ont nul besoin d’être guidés, manipulés vers un pseudo Islam de France ou d’ailleurs.
Hormis l’implication de ces groupuscules se prétendants musulmans dans cette image tronquée de l’Islam, d’autres comme les politiques et les médias pour ne pas les citer, portent sur leurs épaules une part considérable dans la crise de paranoïa actuelle.
Ne tombons pas dans le piège qu’on nous tend, le lavage de cerveau doit cesser, n’employons plus les termes qui ont fait de l’Islam un enjeu politique au profit de ses ennemis.