Si tous les regards se portent sur Alep, la deuxième plus grande ville syrienne qui a payé un lourd tribut à cette guerre sans merci, la ville de Homs a aussi connu son lot de bombardements militaires.
Troisième ville la plus peuplée de Syrie après Damas et Alep, elle est considérée comme le bastion du soulèvement contre le régime du président Bachar-el-Assad.
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De répression contre les manifestations antigouvernementales, les hostilités se sont peu à peu transformées en combats de rues entre les opposants au régime et l’armée syrienne donnant libre cours à une guerre qui a fait de la ville un champ de ruines, une ville morte désertée par presque tous ces habitants.
De 1 million d’habitants, Homs ne compte plus aujourd’hui que 200.000 âmes qui se sont accrochées aux derniers amas de pierres, peut-être par courage ou simplement par manque de moyens pour fuir.
La ville donne une impression de fin du monde, plus d’activités, plus d’écoles, plus de rire d’enfants, seul le silence assourdissant témoigne de ce drame.
