C’est l’une des attaques les plus meurtrières qu’a connues la Tunisie ces derniers temps. L’attentat terroriste ayant visé mercredi matin le musée national du Bardo à proximité de l’enceinte de l’Assemblée nationale tunisienne, à Tunis, a causé la mort de 22 personnes, selon Le Parisien. Les autorités locales évoquent également une cinquantaine de blessés, dont certains jugés dans un état grave.
D’après les médias locaux, trois individus armés ont fait irruption dans le musée, près de l’assemblée des représentants du peuple. D’après le correspondant de Chems FM, une radio locale, les assaillants ont tiré sur des agents de sécurité « en essayant probablement de s’introduire à l’Assemblée du côté du musée ». Ils se sont ensuite attaqués à un groupe de touristes de différentes nationalités dont des Français, qui descendaient d’un bus.
[Ne manquez plus aucune info et rejoignez vite HBK sur Facebook en cliquant ICI ! ]
Outre les deux terroristes tués lors de l’assaut final, le porte-parole du ministère de l’intérieur a annoncé l’arrestation de deux suspects qui auraient probablement aidé les terroristes lors de l’ opération.
Par ailleurs, une source locale affirme qu’une vingtaine de touristes ont été retenus en otage au musée du Bardo durant plusieurs heures avant d’être évacués par les forces de l’ordre. Une réunion de crise a aussitôt été organisée autour du Premier ministre tunisien. Par ailleurs, le président Essebsi devrait s’exprimer à la télévision dans la soirée. Dans une déclaration à l’FP en fin d’après-midi, il a assuré que « la Tunisie va tout faire pour empêcher de nouvelles attaques ».
« Les autorités ont pris toutes les mesures pour que de telles choses n’arrivent plus, a-t-il dit après avoir rendu visite aux blessés à l’hôpital Charles-Nicolle de Tunis. J’espère qu’avec les moyens dont nous disposerons nous deviendrons plus performants (…). Toutes les autorités sont averties et j’espère qu’un tel désastre n’arrivera plus ». « Nous nous attendions à ce qu’il y a une action d’un degré élevé » en Tunisie aussi. Le chef du gouvernement Habib Essid a dénoncé de son côté une opération « lâche » qui « vise, selon lui, en premier lieu l’économie tunisienne ».