S’opposant avec détermination à la démolition de l’église Sainte Rita dans le XVe arrondissement de Paris, des fidèles sont venus se recueillir en signe de protestation.
Alors qu’ils sont agenouillés sur le trottoir devant l’église, les fidèles dont des membres du groupuscule extrémiste chrétien Deus Vult prient dans la rue dans l’espoir que l’édifice ne soit pas voué à la démolition. Durant la prière, un jeune Noir passe tout en regardant avec étonnement le petit groupe qui avait l’air jusque là bien tranquille.
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Ne s’attendant certainement pas à ce qui allait lui arriver, l’homme écoute de la musique sur son téléphone portable, lorsque l’un des catholiques se lève et le frappe violemment au visage. Le coup est d’une telle violence que le jeune Noir s’effondre brutalement au sol et ne bouge plus.
Non content de l’avoir envoyé au tapis, l’extrémiste catholique s’acharne en continuant à le frapper sauvagement.
La vidéo qui a été diffusée sur les réseaux sociaux en a choqué plus d’un. Contrairement au rappeur ultra-nationaliste Amalek qui prône la haine raciale et encense sans vergogne Jean-Marie le Pen dans ses chansons qui a ajouté comme commentaire à la vidéo : « Une inquisition subite pour cause de blasphème » justifiant du même coup l’agression contre la personne de couleur tabassé par le catholique.
Les défenseurs de l’église Sainte Rita ne font pas tous partie du groupuscule extrémiste catholique puisque certains témoins préférant rester anonyme affirment que le groupe Deus Vult agit de façon « totalement indépendante » des fidèles habituels de l’Abbé de Tanoüarn, qui reste un « apôtre de la non-violence ».
Le lieu de culte devrait être remplacé par des parkings et des logements, une hérésie aux yeux de certains riverains et catholiques.
