Qui a dit que le voile représentait une menace quelconque ? Pas les espagnols c’est certain !
Ce fait divers dont devrait s’inspirer la sphère politico-islamophobe de notre douce France démontre qu’à défaut d’être un danger, le hijab peut sauver des vies.
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L’histoire s’est passée le week-end dernier à Sebta, l’enclave espagnole située au nord du Maroc. Un marocain se dispute avec sa mère et dans un accès de colère, il frappe du poing une vitre qui en se brisant lui entaille profondément le bras.
Le jeune homme se met à saigner abondamment et malgré ses efforts, il n’arrive pas à stopper l’hémorragie. Sa mère affolée court chercher de l’aide, par chance un véhicule du GRS, l’unité spéciale de la Guardia Civil espagnole arrive avec à son bord trois policiers.
Les agents s’affairent pour venir en aide à son fils, ils tentent vainement de lui faire un garrot, malheureusement celui-ci ne tient et contre toute attente, l’un d’eux va utiliser un accessoire auquel on ne s’attendait pas du tout.
« J’ai d’abord essayé de faire un garrot tourniquet (technique qui consiste à comprimer l’artère du membre touché contre l’os pour arrêter une hémorragie) avec un étui, mais il n’a pas tenu. Je l’ai alors fait avec le voile que portait sa maman musulmane », explique l’officier Airan Miranda.
Une idée de génie qui va lui permettre de stopper l’hémorragie et d’attendre l’arrivée des secours. Par la grâce de Dieu, le jeune marocain a pu sauver son bras. Les policiers espagnols ont été félicités par les services de secours pour leur « sauvetage rapide et efficace ».
L’officier à l’origine du garrot “voilé” a déclaré: « Je n’oublierai jamais son regard de gratitude », après avoir rendu visite au jeune homme à l’hôpital.
Voilà des policiers comme on aimerait en voir plus souvent, humains et garants de la sécurité des citoyens peu importe leurs origines ou leurs confessions.
