Le délit de faciès, un contexte totalement inconnu des migrants venus trouver l’apaisement loin de la guerre. Malheureusement après les affres de la guerre, l’avenir dans les pays occidentaux ne semble pas aussi rassurant que l’auraient espéré les réfugiés.
Accusés d’être des criminels par l’Allemagne, la rumeur va très vite se répandre pour étrangement contaminer plusieurs pays qui vont d’emblée dénoncer les agissements des migrants qui jusque-là n’avaient posé aucun problème.

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La Belgique, comme ses voisins, s’est aussi sentie victime de ces réfugiés qu’elle a pourtant accueilli à bras ouverts ! L’atmosphère étant bien installée, il est dès lors plus facile de manipuler l’opinion publique.
La très jolie ville balnéaire belge de Coxyde, contrainte d’héberger les migrants ne décolère pas, pourquoi faire venir des réfugiés dans une ville censée surtout accueillir des touristes ?
Le bourgmestre de la ville Marc Vanden Bussche très réticent devant cette solidarité forcée, s’est jeté sur ce fait divers avec l’énergie du désespoir, dans le but probable de prouver le danger que représentent ces «énergumènes» venus d’ailleurs.

L’affaire qui a fait grand bruit a été rapportée ce week end par le journal flamand Het Nieuwsblad. Une fillette a été agressée dans la piscine de Coxyde par un réfugié irakien résidant au centre d’accueil de la commune.
Branle-bas de combat au cabinet du bourgmestre qui prend une mesure expresse contre les demandeurs d’asile qui seront désormais interdits de piscine communale.
Mais un jour ou deux plus tard, il s’avère que l’agression n’en était pas une, le pauvre irakien incriminé est simplement venu en aide à une fillette en difficulté, nous apprend le site Lavenir.net.
Le journal De Morgen rétablit la vérité, les parents de la petite fille de dix ans n’ont pas porté plainte contre le réfugié irakien qui a été néanmoins interpellé et auditionné par les autorités.
Les cris d’une fillette, une tête basanée, il n’en fallait pas plus pour déclencher le plan «vigipirate». Le jeune homme de 22 ans sera finalement libéré mais osera-t-il encore porter assistance à une personne en danger ? Pas sûr !

Une erreur de jugement qui se multiplie ces derniers temps, mais s’agit-il réellement d’une «erreur» ? Pas quand ce sont toujours les mêmes personnes qui sont visées. Sans perdre son aplomb, le bourgmestre Vanden Bussche a annoncé que l’accès de la piscine ne sera finalement pas interdit aux migrants adultes mais qu’ils devront tout de même suivre des séances d’information.
Devant l’évidence, le bourgmestre persiste dans son arrogance qui frise le ridicule.

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