Il est parfois possible de combattre sans pour autant user de violence, le mouvement BDS (Boycot, Divestment and Sanctions) est là pour nous le prouver tous les jours. C’est au quotidien que le groupe œuvre à mettre en exergue les exactions et l’injustice dont use et abuse l’état hébreu.
Depuis des décennies, les droits fondamentaux du peuple palestinien sont bafoués et ce malgré les condamnations répétées par l’ONU ou d’autres organes internationaux. BDS se bat aux côtés des Palestiniens et prend très au sérieux son rôle dans la lutte pour la justice.
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Et si le mouvement représente aujourd’hui un réel danger pour Israël c’est que les résultats sont là pour confirmer que le dur labeur fini toujours par payer. En 2015, l’entreprise Veolia qui soutenait des projets d’infrastructure pour le développement des colonies israéliennes s’est retirée du marché, d’autres sociétés par peur des répercussions négatives au niveau commercial ont fait de même ou sont en passe de le faire. Selon un rapport de l’ONU, on dénombre 46% d’investissements étrangers directes en moins grâce au travail de BDS.
Boycott économique mais aussi culturel mené de main de maître par le mouvement, ce sont plus de 1000 artistes qui ont refusé de se produire en Israël rien que pour l’année 2015. Plus de 500.000 académiciens du monde entier déclarent soutenir le mouvement BDS, un succès à la hauteur des actions menées à travers le monde. La Malaisie, l’Egypte, l’Amérique latine, les pays arabes, les populations sont gagnées par la popularité du groupe et par l’envie d’apporter leur obole au boycott.
Le monde estudiantin est gagné par l’envie de participer au boycott contre Israël, comme le Graduate Student Organizing Committee comprenant plus de 2000 adhérents composés des étudiants diplômés, chargés de cours et chercheurs. Le syndicat de l’université de New York a voté vendredi à une large majorité le soutien au mouvement BDS. Cela concerne le boycott de toutes les institutions israéliennes, y compris universitaires qui participeraient directement ou indirectement à la colonisation. 57% des votants ont même pris l’engagement de participer personnellement au boycott académique d’Israël.
Face à l’engouement suscité par BDS, l’état hébreu ne ménage aucun effort pour saper le boycott qui de succès en succès gagne en force.
