Même si le monde politique persiste à nier l’existence de l’islamophobie et pour cause puisqu’ils en sont les premiers instigateurs, les actes à caractère raciste et tout particulièrement à l’égard de la communauté musulmane ont pris une ampleur rarement égalée.
[Ne manquez plus aucune info et rejoignez vite HBK sur Facebook en cliquant ICI ! ]
A chaque nouvel attentat c’est une explosion de commentaires haineux sur les réseaux sociaux, certains appelant même à tuer les arabes et les agressions contre la gente féminine de confession musulmane caracolent en tête de peloton.
Si certains tentent de nier cette évidence, d’autres ont par contre décidé de prendre leur responsabilité à l’image de la dessinatrice Maeril à l’origine d’une bande-dessinée destinée à contrer le harcèlement islamophobe.
Cette BD a pour but d’éveiller chez le citoyen une attitude critique vis-à-vis de ce déni de la réalité.
La bande-dessinée intitulée « Que faire lorsqu’on est témoin de harcèlement islamophobe » a pour seul objectif d’ « éviter une escalade de violence » à l’encontre des citoyens de confession musulmane comme l’espère Maeril. Pour ce faire, elle explique en 4 dessins, le comportement à adopter quand on est témoin d’un harcèlement ou à fortiori d’un acte islamophobe.
Le principal but de la dessinatrice n’est pas de confronter le témoin au harceleur pour ne pas lui faire prendre des risques inutiles, la technique tirée d’une méthode de psychologie qui consiste à ne pas donner suite aux attaques de l’agresseur est simple. Elle consiste à entamer la conversation avec la victime et « pour que cette technique fonctionne vous ne devez à aucun moment reconnaître la présence/existence du harceleur ».
Nier sa présence va l’inciter à abandonner toute attitude agressive.
La deuxième chose est qu’il faut être « sûr de bien respecter les décisions de la personne harcelée par la suite », lui laisser prendre les initiatives et rester à l’écoute de ses demandes.
Une fois publiée, la BD a été partagée des milliers de fois et devant ce succès inattendu la parisienne l’a également publiée en anglais où elle a reçu plus de 66.000 réactions.
