La Birmanie caracole en tête des pays islamophobes faisant de la vie des musulmans un calvaire au quotidien.
Les moines bouddhistes présentés par l’occident comme des êtres dénués d’une once de haine sont pourtant responsables de l’oppression menée contre les Rohingyas la minorité musulmane du pays.
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En quelques jours ce sont deux mosquées qui ont été saccagées puis brûlées par une foule hystérique rapporte la presse locale.
Le gouvernement birman conscient du danger encouru par la population musulmane ferme les yeux sur les exactions commises par les bouddhistes.
Vendredi dernier dans la ville minière de l’Etat Kachin, c’est armés de « bâtons, de couteaux et d’autres armes » que les habitants de Hpakant sont arrivés la bave aux lèvres pour mettre le feu à la salle de prière de la ville selon le Global New Light of Myanmar.
« La foule était entièrement incontrôlable. Le bâtiment a été rasé par les émeutiers », décrit le journal. Une fois de plus, les autorités n’ont procédé à aucune arrestation se contentant de déployer les forces de sécurité.
Il y a huit jours ce sont une mosquée et une école musulmane qui ont été la proie des villageois bouddhistes.
Depuis 2012 les conflits inter-communautaires ont pris de l’ampleur dans le pays mais cette violence vise en priorité les musulmans qui sont les premières victimes de cette flambée islamophobe.
Une haine attisée par le moine Wirathu à la tête du mouvement MaBatha et par le silence du prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi qui a choisi le camp des oppresseurs.