On le sait, Valérie Trierweiler est mobilisée depuis plusieurs mois en faveur des jeunes lycéennes retenues sous le joug de Boko Aram au Nigeria. Encore plus généreuse, elle avait déjà passé quelques jours en Inde ou en Haïti, en République Démocratique du Congo et aussi au Mali. Quel engagement !
Il vrai que Valérie a toujours rêvé de faire le bien autour d’elle : c’est comme si l’humanitaire faisait partie de sa seconde nature ! Ce don d’altruisme (et sans rien demander en retour en plus !) nous émeut tellement qu’on en aurait presque oublié les 2 000 victimes palestiniennes !
Bah oui Valérie, qu’en est-il des enfants de Gaza ? Aucune considération concernant les 4 enfants morts sur la plage ? Les nombreux emprisonnements et enlèvements d’enfants par l’armée israélienne ? Aucun mot sur Mohammad Abou Khdeir, le jeune palestinien de 16 ans brûlé vif par des colons israéliens ?
Il s’agit bel et bien d’enfants, mais alors pourquoi ne pas les mentionner ?
Que doit-on en conclure ? Que la vie d’un Palestinien n’a pas la même valeur ?
Il semble que Valérie qui désirait tant « lutter contre l’oubli » en affichant les noms des 220 jeunes filles nigérianes enlevées dans le cadre d’une exposition datant du 28 juillet dernier à Paris, aurait elle-même oublié de lister tous les noms des victimes Gazaouis.
Cela nécessiterait beaucoup de pancartes, on l’accorde, mais eux aussi avaient un nom, et ces victimes ne doivent pas être passées sous silence…