La proposition de l’évêque d’Evry, Monseigneur Michel Dubost, de réhabiliter en mosquées, les églises désaffectées a bien sûr provoqué quelques émois, on s’y attendait.
Les haineux de tous bords sont sortis de leur tanière comme ils le font à chaque fois que le mot, Islam, musulman ou mosquée est prononcé. C’est le cas de l’innommable Alain Finkielkraut, qui est venu nous resservir sa perpétuelle litanie d’une France en cours d’islamisation.
C’est sur i24 News, qu’il a déversé sa bile islamophobe, dans l’espoir inavoué de jeter l’effroi dans le cœur des français.
[Ne manquez plus aucune info et rejoignez vite HBK sur Facebook en cliquant ICI ! ]
Revenant sur les propos de Dalil Boubakeur, président du CFM, sur Europe 1, concernant l’éventualité de réaffecter les églises abandonnées en mosquées, c’est sans étonnement qu’il s’est lancé dans un scénario digne des plus effroyables films d’horreur.
Enchaînant ses divagations à la face de la journaliste Elisabeth Assayag acquise à sa cause, il va même jusqu’à justifier la xénophobie, qui pour lui est une suite logique des chocs des civilisations.
Il est surpris par la position de Dalil Boubaker, qui est un « homme modéré », et estime plus cohérent que la proposition émane de salafistes ou des frères musulmans.
« J’ai été ahuri par cette proposition j’ai été étonné que ce soit Dalil Boubakeur qui l’ a fasse, ça pouvait venir d’un représentant de l’UOIF et des Frères musulmans ou des salafistes, mais de la part du recteur de la Grande mosquée de Paris qui est un homme modéré, c’était très surprenant, très inquiétant. C’est inquiétant parce que ça donne crédit à ceux qui pensent que nous vivons aujourd’hui une grande mutation et que la France va se transformer et dans son être le plus profond (…) la France est un pays qui a été façonné par le catholicisme, il y a des églises dans chaque village, qu’elles soient désaffectées ou inoccupées, n’y changent rien. Transformer une église en mosquée c’est vraiment dire le catholicisme se retire et l’Islam prend la place, c’est donner l’image d’une véritable substitution culturelle. »
Monseigneur Michel Dubost n’est ni salafiste ni un frère musulman et pourtant il a su faire la part des choses en soumettant une solution à un problème qui risque de devenir récurrent dans les années à venir, n’en déplaise à Alain Finkielkraut.
