En Irak, ce 26 mars dans le village d’ Al-Asriya, le match de football s’est terminé dans l’horreur.
Un attentat suicide revendiqué par Daesh a fait 32 morts dont 17 enfants, le maire de la ville Ahmed Shaker, son garde du corps et cinq personnes du service de sécurité du stade.Selon un bilan provisoire, on compte aussi plus de 65 blessés.
C’est au moment où le maire remettait les trophées aux joueurs, que le kamikaze a pénétré la foule, pour se faire exploser au milieu de jeunes âgés entre 10 et 16 ans.
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Ali Nashmi, un témoin âgé de 18 ans, raconte: « Le kamikaze a fendu la foule pour approcher le centre du rassemblement et s’est fait exploser alors que le maire présentait les récompenses aux joueurs ».
Grâce aux images du drame filmées à partir d’un téléphone portable, on constate la gravité des dégâts. Sur les réseaux sociaux, des photos postées montrent des poteaux de but abîmés et maculés de sang.
Les attaques sur le sol irakien se multiplient depuis que l’Etat islamique n’a plus de base dans cette région. Ils déploient des kamikazes afin de continuer à semer l’horreur et la mort.
Une réalité affligeante qui met en exergue la détermination de Daesh, de tuer des personnes, de toutes confessions confondues.
