Daphné Bürki, l’animatrice de “La nouvelle édition” de Canal+ a tenu à dénoncer l’évacuation musclée des réfugiés, opérée par les forces de police ce mercredi 04 mai au matin, du lycée Jean Jaurès, dans le XIXe arrondissement de Paris.
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Contrairement à son habitude, elle a adopté un ton plus sérieux ce mercredi 4 mai à midi afin de revenir sur l’évacuation des 300 migrants par les forces de l’ordre dans le lycée Jean Jaurès, fermé depuis cinq ans.
Une intervention très musclée étant donné que les forces de l’ordre ont fait usage de leurs bombes lacrymogènes pour séparer les soutiens des réfugiés. Daphné Bürki dénonce donc cette évacuation effectuée « à coups de cordons de CRS et de gaz lacrymogènes ». « C’est sympa comme réveil… »; a-t-elle ironisé.
« Des hommes, des femmes, des enfants qui, plutôt que de dormir sous un pont, ont investi ce lieu inoccupé depuis 2011 »; a rappelé l’animatrice, diffusant des images tournées la semaine passée par les équipes de l’émission du midi de Canal+.
« Nous savions du coup que l’évacuation allait se dérouler cette nuit. Mais je vous le dis, moi, je n’y croyais pas. Je n’y croyais pas parce qu’ils ont investi tout simplement un lycée fermé et vide, qui devait être retapé – personne ne sait quand d’ailleurs »; a-t-elle poursuivi, précisant que la réfection n’était aucunement prévue pour la rentrée de septembre.
« Et après leur petit déj à la lacrymo, on a fait monter les réfugiés dans des cars pour les transporter personne ne sait où. Alors, qui peut se satisfaire de cette histoire ? Qui en est heureux ? Moi, je suis peut-être naïve, j’ai juste honte. »
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