Lundi 7 mars 2016 se tenait le fameux dîner annuel du CRIF dans un luxueux hôtel parisien. Un dîner devenu le rendez-vous incontournable de nos politiciens, où se pressent ceux qui ont prêté allégeance au CRIF, à savoir tout le gratin médiatico-politique ainsi qu’une belle brochette d’artistes tout horizon confondu.
A 900 euros le couvert, il faut avoir les moyens mais les convives n’éprouvent aucune difficulté à payer l’addition surtout que sur les 900 euros, 800 euros sont déductibles d’impôt, donc cela en vaut la peine.
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La caméra d’ERTV, Egalité et Réconciliation est présente pour immortaliser ce moment mémorable, ce qui ne semble pas du goût de tout le monde. En effet, tel le cerbère gardien de l’entrée des enfers, Frédéric Haziza s’est opposé à l’équipe de reporters en leur interdisant de filmer l’arrivée des convives.
Hystérique, la bave aux lèvres, il agresse violemment et en pleine rue les journalistes d’ERTV devant des policiers impassibles.
Pourtant les journalistes restent courtois et ne cherchent pas à envenimer la situation ce qui n’empêche pas le pilier de la station communautaire juive Radio J de revenir à la charge en essayant d’arracher la caméra des mains du reporter.
L’équipe d’ERTV interpelle les policiers en faction dans le but de les faire réagir face au comportement agressif de Frédéric Haziza, toujours sans résultat.
Il faut dire qu’à son corps défendant, le proche des réseaux sarkozystes, Haziza n’aime pas beaucoup Egalité et Réconciliation, en juillet 2013 il demande la fermeture de leur site. L’effet est immédiat, les réseaux sociaux se déchaînent contre lui en créant une pétition, signée par plus de 25.000 personnes, réclamant son renvoi de la Chaîne parlementaire – Assemblée nationale (LCP-AN) où il l’un des plus influents journalistes de la chaîne.
Son comportement minable et indigne d’un journaliste ne lui vaudra certainement pas la Une des journaux, puisqu’aucun des journaux nationaux ne fait état de l’incident, la peur de ne plus pouvoir assister au dîner tant convoité sans doute.
Ces images ne sont que le pâle reflet d’une réalité qui se dessine de plus en plus clairement, celle d’une France aux mains d’un lobby qui décide de la pluie et du beau temps.
