La Hongrie devenue un point clé sur le chemin de milliers de réfugiés est dépassée par l’afflux massif dont elle est victime. Plutôt que de gérer l’exode avec l’aide de l’Union européenne, la Hongrie a préféré utiliser la manière forte contre ces hôtes indésirables.
Commençant par construire une clôture entre ses frontières et celles de la Serbie, les hongrois ont affrété des trains spécialement réservés aux migrants pour les expédier vers l’Autriche pays voisin.
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Mais avant de pouvoir mettre un terme à cette migration, la Hongrie doit s’occuper des réfugiés présents en grand nombre dans le pays. Contrairement à ses voisins qui s’ingénient à soutenir ces milliers de familles en détresse, les autorités hongroises ont aménagé des zones de détention où les humiliations sont monnaie courante. On se souvient de cette scène horrible, où des policiers jettent du pain aux réfugiés comme à de vulgaires animaux.
Malgré les moyens mis en place, les migrants arrivent toujours plus nombreux et mercredi dernier la tension est montée d’un cran entre la frontière hongroise et Serbe, où des centaines de personnes se sont rassemblées dans l’espoir de franchir le point de passage.
Éreintés par le voyage et énervés par la clôture, les réfugiés ont arraché le grillage pour passer côté hongrois au cri de « Liberté ! Liberté ! ». Ils auraient fait acte de rébellion d’après la police hongroise qui a répliqué à l’aide de gaz lacrymogènes et de canons à eau.
Les forces de l’ordre n’ont pas hésité à utiliser leurs armes anti-émeutes contre les enfants qui ont été intoxiqués par les gaz.
Prête à toutes les abominations pour freiner l’avancée des exilés, quitte à violer le droit international, la Hongrie se met hors la loi.
Hongrie : les enfants des migrants ne sont pas épargnés par les gaz lacrymogènes de la police
Posted by RT France on jeudi 17 septembre 2015
