“L’académicien” Alain Finkielkraut a dernièrement défrayé la chronique en se faisant lamentablement dégager de la Place de la République tel un malpropre par le mouvement Nuit Debout.
Outré et la bave aux lèvres, «Finkiel» est parti hystérique en lançant des injures bien indignes de la part d’un élu de l’Académie française. Cependant, il fût un temps où le pseudo philosophe était loin d’être le personnage acariâtre et imbu de lui-même que l’on connaît aujourd’hui.
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Dans un extrait de l’émission «Empreintes» diffusée le 30 mai 2010, Fikielkraut s’entretient avec une journaliste aux abords du canal de l’Ourcq, lorsqu’il se fait apostropher par un passant de l’autre côté de la rive. N’ayant pas entendu les propos de l‘homme, le polémiste sourire aux lèvres interroge son interlocutrice « Il a dit quoi ? » elle lui répond sans ambages « Jette-toi dans le canal Finkiel ! », il rétorque « Vous pensez qu’il m’a reconnu ?, il a prononcé mon nom ? »
Puis il se retourne et regarde l’homme s’éloigner sans se départir de son calme, il s’étonne que son détracteur reprenne une « marche débonnaire comme si de rien n’était ». Avant d’ajouter avec humour « et normalement je devrais juste aller lui casser la figure, bon ne nous laissons pas distraire ».
Ça c’était le Finkielkraut d’une époque révolue, aujourd’hui nous avons droit au philosophe belliqueux qui n’accepte pas la critique et les quolibets et dont l’arrogance n’a d’égale que la bassesse de ses sempiternels propos.
