La semaine dernière, mardi 22 août, l’Etat sioniste a procédé à la destruction d’écoles palestiniennes construites grâce à une aide financière de l’Union européenne, dans le village de Jubbet Adh Dhib, à l’est de Bethléem.
Mais l’Union Européenne qui avait financé la construction de ces écoles ne semble pas vouloir laisser ces crimes impunis.
« Tout enfant a droit à un accès sécurisé à l’éducation et les États ont l’obligation de protéger et de respecter ce droit en veillant à ce que les écoles soient des espaces sécuritaires inviolables pour les enfants », a déclaré l’Union Européenne dans un communiqué publié par ses bureaux à Jérusalem et à Ramallah.
En effet, l’UE demande une compensation après la récente démolition par l’armée israélienne de ces écoles préfabriquées.
Le ministère français des Affaires étrangères considère que ces destructions sont « contraires aux lois internationales », et déclare qu’il s’agit d’une situation « préoccupante » parce qu’ils ont eu lieu dans des zones qui ont une importance stratégique pour la « solution à deux États » et la formation d’un futur État palestinien indépendant.
L’UE demande une compensation financière atteignant la somme de 31.252 euros, qui sera directement prélevée des programmes de coopération dont bénéficie l’Etat colonial sioniste.
En guise de protestation contre cette barbarie, les centres et les établissements scolaires palestiniens ont dressé des tentes pour les 68 élèves palestiniens dont les écoles ont été détruites.