Coronavirus - Abdallah Chatila va investir 15 millions d’euros pour sauver une usine de masques

L’usine de production de masques de Plaintel en France va bénéficier d’un plan de relance grâce à m3 Groupe et l’investisseur libanais Abdallah Chatila.

15 millions d’euros sont mobilisés pour renouer avec une production sur un site industriel historique. Cette initiative est une réponse concrète à un enjeu sanitaire de grande ampleur et à la nécessité stratégique de relocaliser la production de masques en Europe. 

«Nous avons connu la disparition de l’usine Honeywell de Plaintel en 2018» relève le député français Marc Le Fur. «Or, aujourd’hui, il apparaît indispensable de relocaliser des productions nécessaires à notre sécurité sanitaire. Ce besoin, s’il est criant aujourd’hui, est durable». 

Renaissance d’un véritable projet industriel

« Encore faut-il avoir un opérateur, un véritable industriel pour mener le projet », écrit Marc Le Fur. « C’est aujourd’hui le cas avec Monsieur Abdallah Chatila, industriel de nationalité suisse, connu pour avoir participé en tant qu’investisseur minoritaire au sauvetage de Toupargel en France. Il est aujourd’hui prêt à investir sur de la production des masques et d’éléments de protection indispensables comme les charlottes et les blouses » ajoute Jean-Jacques Fuan.

Le vice-président de l’Assemblée nationale explique avoir présenté Abdallah Chatila à Jean-Jacques Fuan. « Aujourd’hui M. Chatila démontre sa volonté de s’investir en signant une lettre d’intention pour l’achat de 25 000 m² situé dans les anciens établissements Chaffoteaux et Maury aux Châtelets à Ploufragan et nous allons travailler avec l’État pour qu’il offre des garanties quant aux commandes publiques de ces masques. Cet opérateur envisage un investissement de 15 millions d’euros sur le site où pourront être produits 250 millions de masques par an. »

120 personnes embauchées ?

Dans ce communiqué, l’industriel dit que la future usine « pourra permettre l’embauche de 120 personnes dans un premier temps ».

« Des machines européennes ont été identifiées, explique l’homme d’affaires. La demande de ces machines est forte, il y a donc des délais de fabrication et de livraison qui devraient nous permettre d’être opérationnels en début d’année prochaine. Nous nous dirigeons vers la création d’une usine écoresponsable qui investira dans de nouveaux matériaux. La dimension Recherche et Développement sera importante pour engager la diversification le plus large possible du produit afin de répondre au plus près des besoins des clients. La partie développement produit sera importante. » rapporte Ouest France.

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