Les provocations ont atteint un tel niveau que la situation ne peut que dégénérer sous peu. Les colons sionistes venus de tous les coins du monde pour voler et occuper la terre palestinienne, violenter les civils et s’accaparer des biens des Palestiniens ont tous les droits.

Tuer par balles ou à coups de couteau, battre à mort, écraser, voler l’eau, raser les terres cultivées, arracher les arbres, brûler ou voler les récoltes, faire des raids dans leurs maisons, les colons ne reculent devant aucune violence tant qu’elle concerne les Palestiniens.
Bien à l’abri derrière des hordes de soldats, les extrémistes juifs agissent en véritables despotes en toute impunité. Ils déclenchent des attaques de leur propre initiative sans la moindre provocation des Palestiniens, ni la moindre menace à leur sécurité et ces dernières années, les agressions ont sensiblement augmentées.

Vendredi dernier, des colons ont attaqué un champ d’oliviers palestinien de Jumaa Fathallah et y ont brûlé 43 oliviers, et pendant que les uns boutaient le feu aux arbres, d’autres extrémistes juifs investissaient le village de Beit Ommar pour y prier et empêcher la population de circuler.
Les extrémistes sont partis de la colonie de Rechelim à al-Sawiya au sud de Naplouse, ils sont arrivés déterminés à provoquer les villageois dans l’espoir qu’ils se révoltent et donnent ainsi l’occasion à l’armée sioniste de faire usage de ses armes.
Les agressions comme brûler les maisons, les mosquées, les voitures et les champs sont quasi quotidiennes, elles ont pour objectif de contraindre les villageois palestiniens à abandonner leurs terres.
Plus de 85 agressions similaires ont été recensées depuis le début de l’année par les Nations Unies.

Le village de Beit Ommar, dans le district d’Hébron, s’est à son tour retrouvé au centre de la tourmente lorsque des dizaines de colons ont envahi le village, protégés par l’armée d’occupation. Ils sont venus prier devant la soi-disant «tombe du prophète Mathieu», avant de se répandre dans la région pour la «visiter».
Pour les aider à mener à bien leur «transhumance», les soldats se sont déployés autour du village et ont dressé dès le matin un checkpoint à l’entrée de Beit Ommar pour contrôler les entrées et sorties des villageois.

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