Une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux depuis quelques jours, met en scène une petite fille métisse de 3 ans se faire insulter d’esclave par les amis de sa mère. Retour sur ce bad buzz.
Une vidéo diffusée sur la toile la semaine dernière dans laquelle une petite fille de 3 ans se fait traiter d’esclave par deux hommes a indigné les internautes sur les réseaux sociaux.
L’un des deux protagonistes lance :
« Eh Manu, est-ce que c’est sympa d’avoir une esclave noire dans la maison ? Hé ho, va passer le balai ! Allez, y’a l’aspirateur là-bas. Va passer l’aspi, on t’a acheté pour ça »
Sur Twitter les réactions d’indignation s’enchaînent
« La maman blanche de la petite fille métisse trouve qu’il n’y a rien de choquant à ce que des amis à elle comparent son enfant à une esclave. C’est même plutôt drôle selon elle. Dire qu’on trouve encore des abrutis pour penser que le métissage est la panacée contre le racisme » a écrit un twitto scandalisé.
Certains sont scandalisés au point de taguer la Police Nationale pour qu’une enquête soit ouverte menaçant également de contacter les services sociaux et la protection de l’enfance pour dénoncer de tels agissements.
Les explications laborieuses de la mère de la fille
Cette dernière, prénommée Marion sur un réseau social, a créé un compte [désormais supprimé, ndlr] dans le but de tenter d’apaiser la situation en donnant sa propre version des faits.
La mère déclare dans un série de tweets que la vidéo avait été réalisée par un ami pour la taquiner mais que « ces mots forts n’étaient pas du tout méchants »
Cette tentative d’apaisement n’a fait qu’attiser la colère des internautes : « Son papa n’est plus là [le père de la fillette est décédé, ndlr] pour lui léguer l’histoire de sa couleur, l’amour et le respect qui va avec. Ça ne te fait pas mal de voir ta louloute moquée par des gens qui lui feront croire qu’il n’y a pas de raison de s’offusquer parce qu’ils rigolent ? »
Face au tollé, la maman a reconnu qu’il s’agissait d’une « blague de mauvais goût » en insistant sur le fait que sa fille n’était ni maltraitée, ni exploitée.