Elle critique l'Islam et provoque la haine - La justice classe l'affaire

Les propos contre l’Islam d’une lycéenne de Nord-Isère ne constituent pas une provocation à la haine, a annoncé jeudi le parquet de Vienne (Isère), qui classe donc sans suite cette enquête mais poursuit les investigations pour trouver les auteurs de menaces de mort à l’encontre de la jeune fille.

« Une opinion personnelle, pas de volonté d’exhorter à la haine ou la violence » : c’est ce qu’estime le parquet qui vient de classer sans suite l’enquête ouverte du chef de « provocation à la haine à l’égard d’un groupe de personnes, à raison de leur appartenance à une race ou une religion déterminée ». 

Elle ne sera donc pas poursuivie par la justice. Depuis ses propos critiquant ouvertement l’Islam dans une vidéo sur Instagram, Mila âgée de 16 ans a été déscolarisée.

Le parquet avait ouvert une enquête pour « provocation à la haine à l’égard d’un groupe de personnes, à raison de leur appartenance à une race ou une religion déterminée », suite aux propos tenus par l’adolescente. La procédure a été classée sans suite a annoncé le parquet de Vienne ce jeudi matin.

« Les investigations conduites aux fins d’exploitation des propos diffusés, d’analyse de leur dimension contextuelle, de la personnalité de leur auteure et des finalités poursuivies, n’ont révélé aucun élément de nature à caractériser une infraction pénale », peut-on lire dans le communiqué du parquet.

« L’enquête a démontré que les propos diffusés, quelle que soit leur tonalité outrageante, avaient pour seul objet d’exprimer une opinion personnelle à l’égard d’une religion, sans volonté d’exhorter à la haine ou à la violence contre des individus à raison de leur origine ou de leur appartenance à cette communauté de croyance. »

Le parquet de Vienne, toujours, précise toutefois que l’enquête se poursuit concernant les menaces reçues par l’adolescente de 16 ans. Confiée à la section de recherches de la gendarmerie, elle continue, toujours selon France Bleu Isère, « afin d’identifier et de poursuivre les auteurs des menaces graves et réitérées proférées à l’encontre d’une jeune fille mineure ».

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