Après l’attaque meurtrière d’hier après-midi à Conflans-Sainte-Honorine, neuf personnes dont quatre proches du terroriste ont été placées en garde à vue dès hier soir.
En effet, dans la nuit de vendredi à samedi, quatre personnes ont été placées en garde à vue selon une source judiciaire. Et ce samedi matin, l’AFP rapporte la garde à vue de cinq personnes supplémentaires. Selon le Figaro, parmi les cinq nouvelles personnes figurent deux parents d’élève du collège où travaillait la victime, ainsi que des personnes de l’entourage non familial de l’assaillant.
Parmi ces quatre personnes proches du terroriste figure un jeune mineur.
Ces mises en garde à vue font suite à la décapitation d’un professeur d’histoire à proximité du collège dans lequel il enseignant dans la ville de Conflans-Sainte-Honorine dans les Yvelines. Le meurtrier présumé, un jeune homme de 18 ans a été abattu peu de temps après son acte barbare par les policiers de la BAC.
Et selon les premières informations, quatre personnes mises en garde à vue feraient partie de l’entourage familial de l’assaillant.
Pour rappel, le professeur, du nom de Samuel Paty, a été décapité hier vendredi 16 octobre. Il y a quelques jours, il aurait demandé aux élèves musulmans de sa classe de lever la main puis de quitter le cours afin qu’il puisse montrer aux autres élèves des caricatures du Prophète.
Seulement quelques heures après les faits, Emmanuel Macron s’est rendu sur les lieux et a déclaré que l’enseignant avait été victime « d’un attentat terroriste islamiste caractérisé ». Par ailleurs, il a ajouté que «l’obscurantisme et la violence qui l’accompagne ne gagneront pas.»
