Sarah Frikh, militante engagée pour les femmes sans domicile fixe, a partagé les vidéos bouleversantes de Sonia et Pauline actuellement à la rue. Ces deux jeunes femmes de 18 ans survivent dans la rue et ne dorment pas ou peu pour ne pas subir des viols.
Elles ne dorment pas pour éviter au maximum les viols……elles ont 18 ans!@AdrienTaquet pourquoi ? @LyesLouffok merci de nous avoir ouvert les yeux. On ne les laissera jamais tomber…..on suit toujours Raphaëlla une enfant de l’Ase également. pic.twitter.com/NeNVCV8Lbf
— Sarah Frikh / insta: femmessdf / insta : s_frk #3T (@sarahfrikh) December 13, 2020
Un autre témoignage d’une enfant de l’Ase…Pauline!
Le témoignage complet sur ma chaîne YouTube.
Je ne généralise pas évidemment mais on récupère et stabilise ces jeunes sdf et il est aussi important d’écouter leurs terribles expériences. pic.twitter.com/LYxiMSNDM8— Sarah Frikh / insta: femmessdf / insta : s_frk #3T (@sarahfrikh) December 13, 2020
Sarah Frikh, lanceuse d’alerte pour les femmes SDF
Aujourd’hui, “le mouvement a pris beaucoup d’ampleur” et la communauté se mobilise à tout moment pour venir en aide à des femmes, seules ou avec enfants. Il y a les personnes qui les hébergent de façon temporaire, celles qui se portent garantes pour la location d’un appartement, ou qui font livrer des vêtements et de la nourriture. Bien sûr, les hommes SDF ne sont pas mis de côté et Réchauffons Nos SDF, constitué en association depuis juin dernier, continue de leur apporter de l’aide. “On fait beaucoup de choses pour les hommes comme pour les femmes SDF mais on ne communique pas sur tout, détaille la fondatrice de l’association. Mais aujourd’hui, à la demande des hommes SDF, j’appuie sur la question des femmes.”
Depuis le lancement de la pétition Des centres d’accueil pour mettre les femmes SDF en sécurité., plusieurs centres, notamment à Paris et Levallois-Perret, ont ouvert. Mais la lanceuse d’alerte ne cache pas non plus sa déception face au gouvernement, qui s’est pourtant engagé, dès le début du quinquennat, à faire de l’égalité entre les femmes et les hommes sa “grande cause nationale”.
“Marlène Schiappa est la personnalité politique qui m’a le plus sidérée et déçue”, lâche celle qui veut qu’on médiatise davantage le sujet des femmes SDF. Car les tabous perdurent, et les problématiques sont nombreuses. Précarité menstruelle, contraception, accouchement, infection sexuellement transmissibles, agressions sexuelles, viols, énumère celle dont les actions ne manquent pas pour faire cesser ce fléau.