Le quotidien de presse Le Monde révélait en juillet 2014 que la DGSE (La direction générale de la Sécurité extérieure) procédait à un fichage massif des citoyens français. Sans grand effort, nous pouvons imaginer quels sont les profils ciblés par ce fichage.
Cependant, si l’on s’en réfère au site Mediapart, les services de renseignements ne seraient pas les seuls à user de telles pratiques.
En s’appuyant sur des documents de Football Leaks, Mediapart révèle que certains recruteurs du PSG appliqueraient les mêmes méthodes. Après avoir collecté des informations sur l’origine ethnique des joueurs dans leurs fiches, ils s’en serviraient pour sélectionner les jeunes joueurs.
De 2013 au printemps 2018, des fiches d’évaluation ont été complétées par des recruteurs du Club parisien. Celles-ci contenaient une section « origines» : «Français», «Maghrébins», «Antillais», «Africain»
,contrairement à ce que prévoit la loi qui interdit de : Collecter ou de traiter des données à caractère personnel qui font apparaître, directement ou indirectement, les origines raciales ou ethniques des personnes Marc Whesterlope serait, selon plusieurs sources, l’homme qui a mis en place ce système. Ancien joueur aujourd’hui membre du staff du club de Rennes, sous la responsabilité à l’époque du directeur sportif Olivier Létang, actuel président du club rennais, il avait lancé ce mode de repérage discriminatoire et illégal. Il aurait noté à propos d’un joueur : Il faut moins de noir, plus de mixité Une affaire explosive qui crée des remous au sein du club. Westerloppe est convoqué et un procès verbal établi. Pour se justifier, Marc Westerloppe affirme qu’il s’agit d’une tactique, prise par la direction, dans le but de diversifier les profils au sein du club. A l’heure actuelle, une enquête interne est toujours en cours avec l’aide d’un important cabinet d’avocats afin de déterminer les responsabilités.
Suite à l’affaire, la cellule est dissoute en juillet 2018 et les contrats des recruteurs régionaux n’ont pas été reconduits.