Sans relâche et avec une régularité et une précision de métronome, les avions poursuivent leurs incessants ballets au-dessus des villes syriennes.
A l’artillerie lourde, ils tentent d’anéantir toute vie au sol, rien n’est épargné, ni les infrastructures ni la population.

Les enfants Syriens la peur au ventre, hurlent et pleurent mais personne ne semble entendre leurs cris de désespoir étouffés par le bruit des bombes.
Ici un petit garçon court effrayé, blessé et recouvert de poussière alors qu’il vient d’échapper à une bombe qui a dévasté des maisons, peut-être même sa famille dans la ville de Lattamna (Hama) samedi dernier, il court sans savoir où aller, il veut juste s’éloigner de l’horreur, une si grande horreur pour un si petit enfant.

Le même jour, un autre raid a frappé un hôpital de campagne dans la province d’Idleb au nord-ouest de la Syrie. Plusieurs blessés sont à déplorer ainsi que d’importants dégâts a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
« Un hôpital situé dans une grotte dans la région d’Al-Abdine, dans le sud de la province d’Idleb, a été touché par un raid qui a provoqué d’importants dégâts, le rendant inutilisable », a déclaré le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane.
Le premier bilan fait état de « cinq membres du personnel médical ont été blessés et évacués des décombres tandis que quatre autres sont toujours portés disparus », a-t-il ajouté.

A ce jour le conflit syrien a fait plus de 320.000 morts et des millions de déplacés depuis son déclenchement en mars 2011.

Si vous ne parvenez pas à visionner la vidéo ci-dessous, CLIQUEZ ICI.

Au cœur du chaos, un survivant des "frappes chirurgicales" plus tôt aujourd'hui sur Lattamna (Hama). Partagez pour dénoncer.

Publié par Syria Charity sur samedi 22 avril 2017

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