Le Doodle d’aujourd’hui, illustré par l’artiste du Caire Maged El Sokkary, rend hommage à l’acteur et réalisateur égyptien Nour El-Sherif, qui a conquis le cœur du public pendant près de 40 ans avec des centaines de performances dans les longs métrages, la télévision et le théâtre.
Nour El-Sherif est né Mohamad Geber Abdallah au Caire ce jour-là en 1946. Enfant, il aimait le football. Cependant, il a été éclipsé par sa passion pour le théâtre, qu’il a d’abord nourrie dans de petits rôles de théâtre. Il ne fallut pas longtemps avant que le talent qu’il montra en répétition pour «Roméo et Juliette» attira l’attention de l’éminent metteur en scène égyptien Hassan Imam, qui le jeta dans «Kasr El Shawk» («Le palais du désir, 1967») – El- Le premier film de Sharif.
Ses débuts au grand écran ont ouvert la voie à une carrière emblématique. Les critiques et les collègues ont souvent noté le dévouement attentif d’El-Sherif à ses rôles, alors qu’il lisait le script entier pour chaque projet, pas seulement les lignes de son personnage. Cette dévotion transparaît dans ses performances, qui lui valent le premier projecteur du cinéma égyptien pendant des décennies. Parmi ses œuvres importantes figurent son rôle principal dans le film de 1982 «Hadduta Misriya» («Une histoire égyptienne»), ainsi que le film de 1991 «Nagui Al-Ali», dans lequel il dépeint un dessinateur palestinien. Plus qu’un simple acteur, El-Sherif a également réalisé du théâtre et du cinéma, faisant ses débuts en tant que réalisateur cinématographique avec le film de 2001 «Al-Asheqan» («Les amoureux»).
El-Sherif était réputé pour l’attention aux détails qu’il apportait à son art et son dévouement a remporté des prix de la part d’institutions prestigieuses du divertissement arabe. Le Festival international du film d’Alexandrie, avec lequel El-Sherif avait collaboré depuis sa création, lui a décerné son Lifetime Achievement Award en 2014.