En Inde comme dans certaines régions du Monde encore, la naissance d’une fille est indésirable.

Le constat d’une étude démographique pointe du doigt le déséquilibre de la natalité à cause d’une préférence significative et culturelle pour les enfants de sexe masculin. En Inde aujourd’hui, il manque statistiquement 63 millions de femmes et 21 millions de filles. Ce manque est souligné par des avortements sélectifs en fonction du genre mais aussi de la différence de traitement réservée aux garçons qui sont mieux nourris et soignés que les filles.

Culturellement, la naissance d’un garçon est une bénédiction qui donne lieu à des célébrations et une grande fierté à la famille alors qu’une fille met à l’embarras, voire la peine face à la dot qu’il faudra réunir pour le mariage. Le rapport gouvernemental met en évidence ce phénomène de société et souligne également que les petites indiennes sont aussi moins instruites.

Selon le conseiller économique principal Arvind Subramanian:


l’Inde doit maintenant «s’attaquer à cette préférence socioculturelle pour les garçons», un phénomène «probablement millénaire».

Cette coutume semble être ancrée dans bien des cultures dans le Monde, elle rappelle d’ailleurs celle des arabes à l’époque pré-islamique. Avant la revue de l’Islam les filles étaient aussi indésirables et rejetées. L’Islam a aboli alors toutes ces coutumes discriminantes en donnant à la femme des droits et une place importante au sein de la famille et de la société.

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