La police a fermé des centaines de restaurants dans les principales villes iraniennes au cours de plusieurs interventions ayant eu lieu durant ce Ramadan. Habituée à surveiller de près ceux qui n’appliquent pas la Charia, la police semble avoir été encore plus sévère que les années précédentes.
Les autorités ont exhorté les citoyens à signaler tout « comportement immoral » par le biais d’un message téléphonique diffusé sur la hotline.
Ces mesures s’adressent principalement aux propriétaires de restaurants et de cafés qui n’ont pas respecté les principes islamiques.
Au cours de cette opération, 547 entreprises ont été fermées à Téhéran et 11 délinquants ont été arrêtés, a déclaré le chef de la police de Téhéran, Hossein Rahimi, sur le site officiel du département.
Les établissements ont été fermés pour «publicité non conventionnelle dans le cyberespace, diffusion de musique illégale et débauche
». Le mois sacré du ramadan en Iran s’accompagne généralement d’un comportement policier intensif. Ceux qui sont surpris à manger le jour sont arrêtés sur le champ. ». Les gens aimeraient signaler ceux qui enfreignent les normes mais ils ne savent pas comment … Nous avons décidé d’accélérer le traitement d’actes immoraux publics, a déclaré son chef Mohammad Mehdi Hajmohammadi à Mizan Online. La police aurait lancé un projet pilote dans le cadre duquel 2 000 unités de police de la moralité, composées de six femmes chacune, seraient envoyées dans les rues de la province de Gilan pour constater que les femmes portaient le foulard, conformément aux règles adoptées après la révolution islamique de 1979. . Le refus démonstratif de porter le hijab est devenu, en Iran, une forme courante de protestation des droits des femmes. Les responsables ont affirmé que le maintien du hijab était une « question de sécurité nationale
». Depuis fin décembre 2018, nombreuses sont celles qui se prennent en photo, la tête dénudé et le voile brandit au bout d’un bâton en pleine rue. Les photos sont par la suite diffusées sur les réseaux sociaux. “The #GirlsofRevolutionStreet will mark a new era in Iran’s history.” https://t.co/hunGXkPwkC pic.twitter.com/c6YA3fCHGW — IranHumanRights.org (@ICHRI) 1 février 2018
Plusieurs déploiements policiers ont été signalés dans tout le pays, plus de 300 restaurants de la troisième ville, Ishafan ont été contraints de fermer leurs portes.
Samedi, la cour d’appui de Téhéran, qui veille au respect des édits sociaux, a publié un numéro de téléphone permettant aux citoyens de signaler des actes peu recommandables, tels que «l’organisation de soirées dansantes mixtes» ou la publication de «contenu immoral sur Instagram
Une action lancée par la jeune Vida Movahed, photographiée sans son voile sur une grande avenue de la capitale. Après son arrestation, le hashtag #WherelsShe (où est-elle ?) fait son apparition sur les réseaux sociaux.
Un mois plus tard, la jeune femme est libérée