Le maire de la ville de Karmiel, dans le nord d’Israël, refuse catégoriquement que des enfants arabes intègrent les écoles de la ville ainsi que des parcs judéo-arabes. Le maire déclare « il n’est pas question de conclure un accord pourri avec des arabes. Dans ma ville, il n’y aura pas de jardins d’enfants judéo-arabe ».
?➡️➡️ Israël : une nouvelle loi autorise les écoles à interdire les enfants arabes.
Une plainte contre une ville juive de Galilée a récemment fait la une des journaux : la mairie de Karmiel refuse que les 500 enfants arabes de la commune fréquentent ses écoles. pic.twitter.com/aVjxuNLdJm
— BreakNews (@BreakNewsFrance) December 21, 2020
Persécution de l’identité palestinienne
Les enfants de Karmiel n’ont pas demandé au tribunal de leur permettre d’agiter un drapeau palestinien ou de chanter l’hymne palestinien dans les rues de la ville. Ils ont demandé le droit de vivre dans leur ville et d’étudier dans une école où leur langue est parlée et où ils ne seront pas considérés comme des citoyens inférieurs. Le tribunal a clairement indiqué que leur identité palestinienne les rend inférieurs et indésirables; que leur existence même est une menace, par la loi, rapporte le Middle East Eye.
Les citoyens arabes du pays sont persécutés parce qu’ils veulent être qui ils sont. Leur identité palestinienne est ce qui les rend, aux yeux du gouvernement sioniste, moins que des citoyens pleinement fiables. L’argument intra-sioniste ne concerne que les limites de leurs droits, qui ne sont jamais matériels et sont toujours conditionnels.
La véritable discrimination institutionnelle et raciste contre les citoyens arabes d’Israël existait avant même la loi de l’État-nation. Mais avec son adoption, le parlement d’Israël a fièrement proclamé la légitimité des fondements de l’apartheid de l’État. L’apartheid est devenu la loi du pays.
Bien que de nombreuses pétitions contre la loi de l’État-nation soient toujours en instance, l’expérience de plus de sept décennies prouve que l’establishment juridique israélien fait partie intégrante du système de supériorité juive. C’est le gardien. En ce sens, Luzon a simplement fait ce que l’on attend de lui.