Anas, un étudiant immolé dans la ville de Lyon a accepté de répondre aux questions d’un journaliste afin de partager son expérience et sa vision de la vie. Un témoignage riche en enseignements.
ANAS K, ÉTUDIANT IMMOLÉ À LYON : « C’EST VIVANT QU’ON ÉCRIT L’HISTOIRE »
« J’ai eu moins de 1% de chance de survie, et globalement j’ai survécu. Et ça, mine de rien, c’est quelque chose dont il faut profiter. Je peux manger, marcher, communiquer, je peux écrire des textes. » pic.twitter.com/b9MK7itbxg
— Le Média (@LeMediaTV) November 10, 2020
Depuis sa chambre d’hôpital, Anas raconte son quotidien et son état d’esprit après avoir été victime d’une violente immolation. Le drame s’est déroulé l’année dernière devant le restaurant universitaire de l’Université de Lyon 2.
Brûlé à 90%, Anas explique :
« J’ai eu entre 35 et 50 opérations, dans ces eaux-là. Ça fait pas mal d’opérations, pas mal d’anesthésies, et j’en aurai d’autres, encore et encore, pendant un bon moment de ma vie. Ils m’ont dit que ma brûlure durera assez longtemps par rapport à la moyenne des brûlures qui est de 18 mois. Ça durera plutôt entre 24 et 36 mois. Parce qu’elle est assez profonde. »
Anas continue :
« Ça va prendre quelques années pour reconstruire le visage. Mais en soit, ça ne peut aller que mieux. C’est pour ça que « ça va bien ». J’avais moins de 1% de chance de survie et globalement, j’ai survécu. Et ça, mine de rien, il faut en profiter. Je peux manger, marcher, voire, communiquer, je peux écrire des textes, deux ou trois autres trucs quoi. »
