L’homme accusé d’avoir menacé verbalement des membres d’une mosquée de Denver et d’avoir brandi ce qui ressemblait à un vrai fusil jeudi a été libéré de la prison de Denver peu après 13h dimanche.
Une parente de Benjamin Casillas-Rocha, 24 ans, a déposé une caution en espèces de 1.000 dollars, selon un responsable de la prison et des archives judiciaires. Sa caution était fixée à 10.000 dollars, mais l’affichage d’un montant en espèces a permis sa libération pour 1.000 dollars, selon les responsables de la prison.
Casillas-Rocha aurait pointé ce qui semblait être une longue arme sur quatre personnes à l’extérieur de la mosquée Masjid Al-Shuhadaa jeudi après-midi, selon une déclaration de témoin. Le pistolet à l’aspect réaliste s’est révélé être un pistolet à plombs d’airsoft.
Le suspect était à la mosquée un peu plus tôt dans la journée et était mécontent de perdre son téléphone, qui, selon lui, se trouvait à l’intérieur du bâtiment, selon des documents de la police.
Une enquête a révélé qu’il était rentré à la mosquée plus tard dans la journée, sous l’influence de stupéfiant, et avait commencé à crier des propos islamophobes tout en braquant le fusil sur les quatre victimes. Il a quitté les environs après avoir entendu la police arriver.
Personne n’a été blessé.
La police a ensuite retrouvé Casillas-Rocha chez lui. Ils l’ont arrêté lors d’une enquête sur pour «menaces de mort».
Lors de l’audience du samedi, un juge a rendu une ordonnance de protection interdisant au suspect de contacter des victimes présumées. Le juge a également ordonné qu’à sa sortie de prison, Casillas-Rocha soit soumis à une surveillance surveillée intensive, comprenant notamment le port d’un appareil de localisation GPS. Il lui est également interdit de posséder ou d’essayer de posséder une arme à feu comme condition de son engagement.
La police enquête sur l’incident en tant que crime motivé par la haine et le racisme. Cependant, le procureur de district ne l’a pas formellement inculpé.