Pour avoir sifflé l’hymne national malien lors de la rencontre du 5 septembre entre les Lions de l’Atlas et l’équipe du Mali au Stade Moulay Abdellah de Rabat, la FIFA inflige une amende de 25.000 dihrams (environ 2.500 euros) à la Fédération royale marocaine de football (FRMF).

Le public marocain en liesse ce jour-là s’est permis de siffler au moment où retentissait l’hymne national malien, un acte que désapprouve désormais la FIFA, la Fédération internationale de football association. La rencontre s’est achevée par un score de 6 buts à 0 pour les Lions de l’Atlas.
C’est suite aux nombreux dérapages des supporters européens que l’instance internationale en charge du football a pris des mesures en 2013. Les cris de singe ou les bananes jetées sur le terrain à l’entrée des joueurs d’origine africaine ont fini par exaspérer les dirigeants de la FIFA.

Un racisme et une intolérance qui ternissent l’image du football et face à ces actes répétés, le président de la FIFA de l’époque, Sepp Blatter avait pressé le Congrés d’envoyer un signal fort contre le racisme.
S’il n’est pas question de racisme pour l’équipe du Gabon, elle a aussi écopé d’une amende de 5.000 euros pour avoir titulariser un joueur non qualifié lors de la rencontre avec la Côte d’Ivoire, qu’elle a perdue 3 buts à 0.

Si prompte à sanctionner les uns et les autres, la FIFA se fait pourtant tirer l’oreille lorsqu’il s’agit de sanctionner les clubs israéliens. Après deux années de mûres «réflexions» et un rapport en bonne et due forme contre les clubs sionistes établis dans les colonies illégales de Cisjordanie et qui contreviennent aux règles même de la FIFA, celle-ci ne se résout toujours pas à trancher.
Soumis à de fortes pressions de l’Etat sioniste, les dirigeants de la FIFA contournent le problème en avançant moult justifications leur permettant de passer outre les revendications légitimes des Palestiniens.
Face aux demandes pressantes de parlementaires suisses et de députés britanniques et danois qui estiment qu’en tolérant la participation d’équipes des colonies « la FIFA viole ses propres statuts » et bafoue « les valeurs du sport » et le droit international, le président Infantino répond qu’il est préférable de trouver « une solution viable sur le plan footballistique – et non politique ». Pourtant il y a quelques années, les clubs de Crimée ont été exclus de la Ligue russe par la FIFA après l’annexion de la péninsule ukrainienne par la Russie.

Une politique du deux poids, deux mesures derrière laquelle se retranche la FIFA qui bafoue le droit international en refusant d’appliquer ses propres règles lorsqu’il est question des israéliens.

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