L’Australie a une vision biaisée sur la violence et veut exclure le genocide d’Israël. Un pays avec un héritage colonial qui doit encore être confronté, est le dernier à critiquer le slogan décolonial palestinien « De la rivière à la mer, la Palestine sera libre ».
Les raisons avancées par les responsables gouvernementaux australiens pour leur opposition au slogan sont ridicules, mais c’est ainsi que fonctionnent les récits pro-sionistes destinés à déformer la logique en ambiguïté et à normaliser une nouvelle forme d’assimilation.
Des extraits d’un prochain programme de Sky News sur l’antisémitisme ont révélé la distorsion sioniste du slogan palestinien. Interrogé par Josh Frydenberg, l’ancien directeur de l’Organisation australienne de renseignement et de sécurité (ASIO), Dennis Richardson, a déclaré : « C’est une déclaration très violente ».
Il y a des segments de la communauté australienne qui voient les personnes de confession juive, où qu’elles soient dans le monde, comme faisant partie d’Israël. Par conséquent, des déclarations de violence contre Israël peuvent très facilement se traduire par des actes de violence contre des communautés dans notre propre pays.
Et le Premier ministre australien Anthony Albanese a approuvé. Dans une interview séparée, le chef de l’opposition Peter Dutton a comparé le slogan palestinien à « ce que Hitler chantait dans les années 1930 ».
« Si ils essaient de créer une sorte de marge de manœuvre pour une autre interprétation qui serait contraire à ce que nous savons dans le monde occidental pour ce chant effroyable… le font-ils pour des raisons politiques ? » a demandé Dutton. « Sont-ils prêts à sacrifier la sécurité de la communauté juive et à encourager certains de ces cinglés que nous voyons actuellement sur les campus universitaires ? » Cinglés ?
