Ali Abu Alia succombe à des blessures après avoir reçu une balle dans l’estomac par les forces israéliennes près de Ramallah en Cisjordanie occupée.
Vendredi soir, les forces israéliennes ont abattu un enfant palestinien près de la ville occupée de Ramallah en Cisjordanie, a annoncé le ministère local de la Santé.
Le garçon a été identifié comme étant Ali Abu Alia et aurait entre 13 et 15 ans. L’adolescent a été tué lors d’affrontements qui ont éclaté entre des résidents palestiniens et des soldats israéliens dans son village d’al-Mughayir, au nord-est de Ramallah, a indiqué le ministère.
La Croix-Rouge palestinienne a déclaré au journal israélien Haaretz que les forces israéliennes avaient tiré sur Ali Abu Alia dans l’estomac. Il a ensuite été transporté d’urgence dans un hôpital local, où il a succombé à ses blessures.
Des affrontements ont éclaté dans le village vendredi après que les forces israéliennes ont répondu à une manifestation organisée par des résidents locaux contre un nouvel avant-poste de colonie dans la région. Haaretz a rapporté que la manifestation avait eu lieu « loin de l’avant-poste ».
L’Unicef, l’agence onusienne soucieuse du bien-être des enfants, a dénoncé le meurtre d’Ali Abu Alia vendredi. « L’UNICEF exhorte les autorités israéliennes à respecter, protéger et réaliser pleinement les droits de tous les enfants et à s’abstenir de recourir à la violence contre les enfants, conformément au droit international », a déclaré Ted Chaiban, directeur régional de l’agence pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. une déclaration.
MAINTENANT: Des https://t.co/8Uu3ho6SUH.s pleurent Ali Abu Alia, un #enfant de 13 ans assassiné hier par des soldats israéliens dans le village palestinien d’Al Mughayyir.
Photos: Oren Ziv / Activestills pic.twitter.com/2iuOQ9KTmK— AgenceMediaPalestine (@AgenceMediaPal) December 5, 2020
Les communautés palestiniennes utilisent souvent le vendredi après les prières de midi comme un moment pour protester contre la politique israélienne de confiscation des terres, de barrages routiers et d’expansion des colonies, entre autres problèmes.
Des groupes de défense des droits, dont Human Rights Watch et Amnesty International, ont condamné la réponse d’Israël à de telles manifestations, qui entraînent souvent des pertes en vies humaines, accusant l’armée de mener une politique de « tirer pour tuer » qui encourage « les exécutions extrajudiciaires ».
En raison de la pandémie de Covid-19, les manifestations ont été moins fréquentes en Cisjordanie occupée cette année. Pourtant, au moins 28 Palestiniens, dont sept enfants, ont été tués dans les hostilités, principalement par des tirs israéliens, depuis le début de 2020, selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires.
Pendant ce temps, avec les encouragements de l’administration du président américain Donald Trump, le gouvernement israélien a accéléré l’expansion des colonies. Alors que les plans d’annexion totale de la Cisjordanie occupée ont été suspendus après la conclusion d’accords de normalisation avec Bahreïn et les Émirats arabes unis, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a souligné que le retard était temporaire.